Guide d'initiation « Dessin au clair-obscur » De Philippe Flohic (partie4)

La mise au carreau

Méthode très ancienne, la mise aux carreaux, les grands maîtres l'utilisèrent eux aussi pour reproduire à grande échelle leur esquisse initiale.

Sur les photos d'illustrations de la méthode du carreau, une autre approche, plus personnelle.

La mise en œuvre pour réaliser une esquisse à l'aide de la méthode du carreau est très simple.

Vous pouvez par exemple imprimer votre modèle sur une feuille A4. À l'aide d'une règle faire votre quadrillage fait de lignes verticales et horizontales espacés d'une distance identique afin d'obtenir de magnifiques carreaux.

Vous pouvez utiliser pour cela une mine graphite de critérium en 0.5 mm. Vous aurez des carreaux bien net. Plus les carreaux seront petits et nombreux, plus votre reproduction sera précise.

Le système « D »De simple punaise pour tisser ma toile de fil horizontaux et verticaux..

Sur votre feuille de papier, faites la même chose, cette fois-ci, utiliser le crayon fusain « H ». Faite des tracés légers (plus facile à gommer). Vous avez la possibilité de faire des carreaux plus grands, vous aller ainsi agrandir ainsi votre esquisse.

Le projecteur led

Si vous utiliser un projecteur led, vous savez certainement manipuler les fichiers informatiques et les différents supports qui les contiennent, clé usb, carte SD. Rien de bien compliquer pour les autres, il faut juste se lancer.

Plus ressente dû aux nouvelles technologies, la projection LED offre une rapidité d'exécution certaine.

Vous projeter votre image sur le support papier, généralement dans un environnement plutôt sombre afin de bien voir les contours que vous désirez reproduire. Avec l'habitude, vous serez quel élément sont importants à tracé.

Contrairement à la mise au carreau, ici, vous tracez directement les contours, inutile donc de tracé vos carreaux. Dans notre exemple, j'utilise le crayon fusain « H » pour faire cette esquisse. Faites un tracé léger, n'oubliez pas !

Utiliser sans complexe ces aides, ici pas de tricherie, ce sont des aides techniques rien de plus n'en déplaisent aux grincheux.

Ces deux méthodes se réalise facilement, la seconde encore plus rapidement.

Vous êtes ainsi assuré d'avoir une esquisse précise aux proportions parfaites par rapport à votre modèle.

Vous pouvez passer directement à l'étape 4, si vous faite votre esquisse à main levée, il vous faut passer par la case « proportion » à l'étape 3.

Etape 3 : Les proportions Cette étape est pertinente si vous avez esquissé à main levée votre étude. À ce stade, il nous faut arriver à la ressemblance.

Vous pouvez vous aider de différents outils, règle, équerre etc pour établir des rapports d'écartements de tel éléments par rapport à un autre. Mais au final, il s'agira de s'affranchir de tous ces moyens et d'arrivée à positionner tous les éléments entre eux sans ces aides. Mais pour cela, il vous faudra beaucoup de travail, il n'y à pas de secret en dessin dans n'importe quel autre secteur d'activité artistique.

Cette étape terminée, vous devez être capable de reconnaître sans difficulté le modèle que vous venez de reproduire sur votre feuille. Cela sera d'autant plus vrai pour une reproduction de portrait humain. Vous le savez, dans cette thématique, les personnes qui vont voir votre étude seront pour la plupars d'entre elles bienveillante, mais si la ressemblance n'y est pas

Etape 4 : Le tracé des ombres.

Le tracé des ombres, s'est une sorte de « coloriage ».

Je plaisante, mais s'est un peu ça. Attention, à ne pas l'entreprendre à la légère.

Il faut appliquer le fusain naturel de façon identique sur tous les plans ou une ombre doit être mise. Observer votre modèle, prenez le temps nécessaire, je ne l'écrirai jamais assez, reporté sur votre feuille cette ombre et respectant le mieux possible sa forme. Ne laissez pas votre cerveau interpréter la forme à représenter, reproduisez ce que vous voyer, rien de plus, rien de moins.

Je vous montre un exemple sur ce visuel, les différentes zones d'ombres qu'il faut reporter sur notre feuille de dessin.

Si votre étude est réalisée sur un format papier standard, comme ici du A4. Une estompe numéro 1 conviendra parfaitement. Elle pourra intervenir dans les zones demandant une précision accrue sans grande difficulté. Je ne répéterai jamais assez, travailler dans un environnement propre, les éléments qui n'ont rien à faire sous la main doive être éloigner, pas de tasse, verre, qui risquerai de se renverser. Vous serez amenées à manipuler votre feuille en tout sens, il ne faudrait pas qu'un élément inutile vienne souiller, salir, froisser votre papier.

Etape 5 : Le contrôle de bords

Ici, notre échelle de valeur va bien nous aider, s'est notre outil de référence. Il va s'agir de bien prendre conscience de toutes les valeurs présentes sur notre modèle et les interpréter sur notre support papier. Entre en ligne de compte les différentes ombres, l'ombre propre, l'ombre portée.

Commencez par tracés toutes les ombres portées, le ton le plus sombre de votre échelle.

Continuer avec les ombres propres, vous savez les construire, nous l'avons vu lors d'un précédent chapitre.

Etape 6 : Les détails

Dans cette ultime étape, nous allons donner les derniers coups de fusain, coup de gomme afin d'apporter les détails pertinents à notre dessin. Ces détails qui vont dans beaucoup de cas « faire la différence ». cela peut être une cicatrice à accentuer, à contraster par rapport au reste du plan sur lequel elle se trouve.

Dans le cas d'une utilisation de papier teinté, un rehaut de pastel blanc viendra renforcer l'effet tridimensionnel que nous devons obtenir avec le clair-obscur, mais cela n'est pas obligatoire, le rehaut de blanc doit être pertinent, servir notre dessin. Évitez, l'effet « Kiri » en noyant votre étude de blanc. Dommage d'arrivée à cette étape et de le gâcher ainsi. Le point positif sera après une frustration sommes toutes naturelles que vous vous y preniez à deux fois avant d'appliquer le pigment blanc.

Mise en pratique

Avant de vous lancer dans vos propres réalisations. Avec des sujets plus ou moins complexes, je vous conseille de vous familiariser avec le dessin au clair-obscur sur des détails de différents modèles. Nez, bouche, texture d'un arbre, rendu d'éléments flous, etc, des exemples parmi tant d'autres. Je vous invite à trouver ces modèles vous-même. Vous savez maintenant quel critère favoriser dans le choix de vos visuels à reproduire.

Aborder la mise en œuvre de vos études avec méthodologie, appuyiez-vous sur les 6 étapes vu plus haut. Prenez en l'habitude, cela deviendra naturel en peu de temps soyez en sur.

Étude pratique sur des éléments de détails.

Je me limite dans ce livre à travailler uniquement certains éléments des modèles photos, ceci afin de bien me focaliser sur chaque une de ces représentations.

Je vous conseille au début d'en faire de même. Pas mal de paramètre technique entre en ligne de compte dans le dessin au clair-obscur. Se focaliser sur une petite partie de notre image favorisera la concentration sur cet élément.

Une fois le processus de création acquis sur un détail (local), personne ne vous empêche de passer à une représentation complète de votre sujet. Mais il ne sert à rien de s'attaquer à un projet trop ambitieux dès le début, vous aller vous y perdre. La patience sera votre meilleur allié, soyez en sur.

Si vous avez un minimum de matériel, vous pouvez créer vous-même vos sujets. Il est évident que la nature morte est plus facile à mettre en place. Je vous donne ci-dessous quelques idées de photos que vous pouvez réaliser afin de travailler sur ces visuels. Dans un second temps, vous pourrez essayer de représenter ces sujets « d'après nature ». Mais cela fera l'objet certainement d'un prochain guide de ma part.

Les pas à pas de détails

Nous voilà fin prêts pour passer à une série de pas à pas. Libre à vous de les reproduire, de vous en inspirer. Le but ici est de mettre en application les 6 étapes pour arriver à nos fins, une création graphique d'un dessin au clair-obscur.

Un œil

Faite une série de « pré étude » des éléments principaux de votre modèle. Cela aura comme avantage de vous familiariser avec ces caractéristiques physiques à reproduire.

Avant toute chose, j'indique par une flèche la direction de la source de lumière principale. Pour cette étude, elle vient du haut et à droite. j'ajoute à son côté et en respectant cette même direction lumineuse mon échelle de 4 valeurs. Observer bien notre photo de référence. L'enchaînement de ces valeurs y sont.

Je poursuis en traçant l'esquisse initiale de l'œil. Je mets en place les courbes de la paupière supérieure, celles de des plis de la paupière inférieure, au milieu, deux autres courbes verticale délimiteront la zone de l'iris.

Une fois satisfait par cette esquisse, je commence à travailler mes proportions. Je compare tel élément à tel autre. Sa forme, son orientation, l'espace les séparant. S'est à cet instant que se décide la « ressemblance » .

Consacrer du temps à cette étape si votre étude le demande, notamment, dans le cas d'une reproduction locale d'un élément d'un visage humain. Dans ce cas, cela peu vous demander plus d'attention.

Je poursuis en appliquant mon tracé d'ombre. J'applique le pigment sur toutes les zones ou se trouve une valeur sombre.

J'applique quelques tracés à l'extérieur de la zone de l 'œil pour matérialiser la cavité oculaire. Cela semble anodin, mais ce détail va aider à la compréhension générale de l'étude.

L'estompe va fondre cette valeur uniformément. Elle devra correspondre à l'avant-dernière valeur sombre de notre échelle. Cet estompage englobera aussi bien les zones d'ombres propres que celle des ombres portées.

Avec ma 4ᵉ valeur, la plus sombre, je trace les zones qui en sont pourvus,. Ces zones correspondent ou la lumière n'est pas présente.

Avec l'estompe, j'harmonise cette valeur localement, ici la zone séparant la zone de l'iris du blanc de l'œil (qui en réalité n'est jamais blanc).

Je progresse dans les différentes parties de cet œil. Je ne reste pas focaliser sur une seule et même zone. Il est important de travailler toutes les zones de notre étude en même temps.

Je vais maintenant « contrôler mes bords d'ombres », s'est à dire différencier une ombre propre d'une ombre portée. Nous avons vu ces deux type d'ombres précédemment, elles sont essentielles dans la réalisation d'études au clair-obscur. Vous devez identifier facilement ces ombres.

Si vous n'êtes pas encore à l'aise avec ces deux type d'ombre, je vous conseille d'observer beaucoup de visuels, de préférence en noir et blanc au début, plus facile à appréhender. Vous pouvez par exemple consulter le site internet Pintarest qui regorge d'images fabuleuses. Sur son moteur de recherche vous pouvez faire une recherche de type « photographie noir et blanc ». Observer en priorité des images simples, comme des objets du quotidien. Favoriser des images à l'éclairage minimaliste. Les ombres se présenteront à vous de façon plus évidente.

Je peux vous garantir que ces longues minutes d'observation affûteront votre regard.

Entre en action la gomme mie de pain, Je gomme le surplus de pigment. J'aère les zones ou le fusain est trop présent. J'ajuste la valeur locale.

J'ajoute les détails, ici les cils, attention de ne pas les placer de façon trop « scolaire » (trop régulier).

Observez bien votre modèle.

Chaque cil présente une position différente. Ce sont c'est petit détail qui font la différence au final.

Je place les zones de lumière avec mon crayon de pastel blanc. Il s'agit de la dernière valeur de mon échelle, la plus claire. J'utilise pour plus de précision, la pointe de ma mine.

Je termine par quelques tracés avec le pastel Rembrandt sur les principales zones qui présente un impact de lumière le plus vif. Sont à privilégier. Limiter ce tracé

Voilà pour cette petite étude. Rien de vraiment bien compliqué. Essayez de votre côté, de travailler avec méthode. Cette suite logique d'action vous permettra d'arriver au même résultat sans problème.

Une oreille

Je vous propose pour cette nouvelle étude de détail cette oreille de profil d'un jeune garçon.

Analyse de notre modèle

Vous le savez maintenant, il faut avant toute chose prendre le temps nécessaire à l'analyse de votre modèle de référence.

La source de lumière (naturelle) est plutôt omnidirectionnelle (elle arrive de toutes parts). Cependant, nous pouvons déceler une lègère ombre portée qui part du bas du lobule et remontant d'un tier à l'extérieur de l'oreille.

Nous retrouvons une zone de valeur la plus sombre au niveau de l'orifice du conduit auditif . Le tragus qui se trouve vers l'avant de cette zone contraste bien avec sa propre valeur qui elle est claire.

Je trace l'esquisse initiale de l'oreille avec une pression modérée sur ma mignonnette. Je rectifie le cas échéant avec ma gomme mie de pain. Cette étape est « la fondation » de mon étude. S'est sur elle que va reposer toute la structure de mon travail graphique.

Avec mon pastel blanc, je matérialise la direction de la source de lumière principale. Même si dans ce cas d'étude, elle n'est pas si directionnelle que cela. Nous l'avons vu lors de l'analyse rapide du modèle.

Lorsque je suis satisfait de mon esquisse, je commence le travail du tracé d'ombre. Dans cette étude, les proportions font s'établir au fur et à mesure que les valeurs vont occuper leur espace respectif.

J'applique du fusain à l'arrière de l'oreille. Plus exactement dans la zone ou l'ombre portée est présente.

J'estompe aussitôt la zone. Comme cette ombre portée n'est pas fortement contrastée, je reste dans l'avant-dernière valeur de mon échelle.

Je souligne le contour extérieur de l'oreille.

Avec la gomme mie de pain, je gomme et retrouve ainsi les zones qui doivent être réservées à la teinte du papier et qui font partie intégrante de mon échelle de 4 valeurs.

Avant d'appliquer mon blanc, je visualise les zones ou la lumière vient frapper l'oreille. Je m'aide pour cela de mon crayon.

Je fonds la valeur la plus sombre se trouvant au niveau de l'orifice du conduit auditif externe.

Avec la gomme mie de pain, je contrôle en enlevant du fusain la forme de cette partie du pavillon de l'oreille.

Je continue mon estompage « d'harmonisation ». Les différentes valeurs doivent visuellement s'intégrer les une au autre.

Notre modèle de référence, nous l'avons vu lors de son analyse, présente une lumière plutôt diffuse. Les ombres portées sont bien présentes, par contre elles sont beaucoup plus douces que d'ordinaire.

Il faut donc, rester dans l'avant-dernière valeur sombre de notre échelle.

Je trace une zone en partie basse et droite. Comme pour l'étude de l'œil vu précédemment, cela permet « d'asseoir » l'oreille sur un plan concret, sans pour autant définir cet élément de soutien.

Pour un tracé demandant plus de précision, utilisez la pointe de votre mine.

Veillez à ce sujet à maintenir cette mine bien pointue.

N'hésitez pas à la polir régulièrement avec votre toile émeri.

Astuce :

J'utilise un petit tube refermable (ce qui évite lors du transport de reprendre le pigment) avec un bout de toile émeri placé sur sa paroi intérieure. C'est pratique et fonctionnel.

Afin de bien accentuer l'effet de profondeur du pavillon de cette oreille, je trace et fond à l'estompe du pastel blanc.

Le résultat final est visuellement bon pour une étude. Vous pouvez toujours « peaufiner » votre dessin. Vous seul(e) devrez arrêter au bon moment. Comme toujours, pensez à dater votre dessin et à l'archiver.

Les pas à pas

Portrait d'un jeune enfant.

Le portrait d'enfant fait généralement l'unanimité autour de nous. Il sera traité le plus subtilement possible, les tracés légers permettront de ne pas vieillir prématurément notre modèle.

La démarche que j'adopte ici peu être reproduite pour tout type de sujet, pas seulement le portrait humain. S'est à vous de vous l'approprier et de l'adapter, la mettre en pratique en fonction de votre sujet de dessin du jour.

Je vous propose ce portrait d'un jeune garçon. La pose est de 3/4 droite, légèrement incliné vers le bas. La source de lumière est naturelle et provient du haut et de la droite.

Cette lumière vient éclairer principalement le côté du front, le dessous de la paupière inférieure, le bout gauche du nez, la gauche de la lèvre inférieure ainsi que l'avant haut de son oreille droite.

J'indique ici l'échelle de 4 valeurs avec son orientation par rapport à la source de lumière principale.

La valeur la plus sombre est matérialisée ici par les zones blanches.

Il faut mentalement simplifier en formes simples les différents éléments constituant ce portrait.

En 14 angles, de différentes longueurs le contour de la tête et fait.

Notez au passage, le fond, si vous décidez de l'intégrer dans

votre étude, il présente l'avantage d'être flou et donc d'accentuer l'effet de profondeur.

Avec l'habitude, vous arriverez à synthétiser rapidement tous ces angles et à les reporter à l'échelle de votre choix sur votre feuille à dessin.

Naturellement, lorsque nous regardons une personne, s'est d'abord sur ses yeux que nous portons notre regard. Ici, le focus (la zone nette), se fera sur l'œil droit du modèle, s'est donc parfait.

L'oreille droite, à l'arrière-plan est légèrement flou, il est tout aussi intéressant de travailler cet élément individuellement. Nous l'avons vu souvent, le traitement du « flou » est aussi important que les zones nettes.

Le traitement de la bouche demande tout autant d'attention et peut faire l'objet d'une étude individuelle.

Pour faire mon esquisse inutile, je vais utiliser mon crayon fusain en gradation « B »

Je trace des segments de droite afin d'obtenir le contour général de la tête de l'enfant.

Comme toujours, prenez le temps, comparer les différents angles, leurs longueurs. A cela s'ajoute le bon placement général de cette esquisse sur votre feuille. Visualise mentalement un puzzle dont les formes simples doivent parfaitement coïncider. Je sais, pas évident du tout au début, mais faite vous confiance. Votre cerveau prendra l'habitude de cette gymnastique cérébrale et y prendra même du plaisir.

Une fois satisfait de mon contour extérieur. Je m'attaque au placement des éléments principaux du visage.

Je compare comme toujours chaque élément les uns au autre, comme je l'ai déjas fait dans les études de détails. La ligne des sourcils par exemple est dans le prolongement de la partie haute du pavillon de l'oreille.

Essayez tout en traçant de ne pas penser à l'élément réel du visage qui va prendre place sur votre feuille. Comme vous avez simplifié en forme simple d'autre éléments d'études, faite la même chose ici. Vous devez vous dire, ici s'est un triangle, ou n'importe quel objet de votre choix (en réalité s'est bien le contour du nez). Ici s'est un œuf cassé sur le haut (en réalité s'est le contour de l'oreille).

En raisonnant ainsi, votre cerveau sera mien cartésien et sollicitera moins son hémisphère gauche. Il laissera s'exprimer l'hémisphère droit plus à l'aise dans le créatif :-)

Je continue avec le placement des différents éléments du visage.

Je précise la forme des yeux.

Avec ma mignonnette, je commence mon tracé d'ombre. Aussi bien sur la partie latérale du visage qui englobe les cheveux, tempe, joue, cou , la bouche, nez et yeux. Le vêtement de l'enfant fait partie de ce traitement.

Vous pouvez constater, à ce stade, une ressemblance se dégage. l'esquisse nous à permis de bien asseoir la pose et le travail de comparaison, de proportion a fini d'achever ce processus de « ressemblance primaire ».

Commence maintenant le travail d'estompage. Je fonds en une seule valeur (l'avant-dernière valeur sombre) tous mes tracés d'ombres.

Je vais contrôler mes différents bords. La chevelure possède sa propre valeur locale. j'applique donc du fusain pour arriver à ma tonalité la plus foncée. Tout comme les zones à l'intérieur de l'oreille.

Avec la gomme, je supprime le pigment de fusain au endroit ou il n'est pas à sa place. Je réserve bien les zones de valeurs claires sur ma feuille. Celle qui sera occupée par la teinte de mon papier (1ᵉʳ valeur des valeurs claire de mon échelle) ou le rehaut de lumière (le blanc du crayon pastel, pour la valeur la plus intense).

J'accentue les contrastes sur les plis du textile. Je ne reste pas focaliser sur un seul élément de mon étude. Il est important de « butiner » sur différents éléments de mon étude et de « monter », équilibrer' harmoniser l'ensemble simultanément.

Je commence la mise en place de mes rehauts de lumières sur les zones adéquates.

Je précise la zone situer au-dessous de la mâchoire en montant sa valeur.

Comme toujours, je peaufine par un travail minutieux à l'estompe les différentes valeurs qui se juxtapose.

Nous en avons fini avec cette étude de portrait. Cela reste une étude, il faudrait passer plus de temps pour peaufiner chaque élément de ce visage d'enfant.

Une étude d'une fleur de cerisier sur sa branche.

Pour cette étude végétale, nous allons utiliser comme image de référence cette fleur de cerisier sur sa branchette.

Observation : Au premier plan, la fleur est éclairée par une lumière venant de sa droite. La couleur blanche de ses pétales capte à ses extrémités cette source de lumière. L'arrière des pétales laisse apparaître par transparence l'arrière-plan plus sombre. Les étamines se détachent bien vers l'avant. La branchette qui soutient la fleur présente une accroche de lumière sur sa partie supérieure, tandis que l'arrière nous présente son ombre propre.

La branche qui arrive du haut, est constitué d'une dizaine de sections séparé par des nœuds de bois. Cette branche arrive obliquement sur le tiers supérieur de la photo.. Sa base en courbe porte deux bourgeons. Cette zone est floue et nous offre une mise en perspective intéressante par rapport à la fleur bien nette. Le « focus » se fera ainsi sans peine sur cette future cerise. l'arrière-plan est baigné d'une lumière diffuse sur les 3/4 de sa surface. Le dernier quart dans l'angle bas et droit est sombre. Il offre ainsi à la fleur un bel écrin pour la mettre en valeur.

Pensez, dans la mesure du possible à réserver sur votre feuille de dessin, des marges. Pour cela, vous pouvez réduire et centrer le contour de votre sujet. Plus simplement, tracer à main levée ou à la règle ces marges. d'un tracé léger au fusain (ces traits seront effacer à la fin de votre étude). Ces bordures aident à diriger le regard du spectateur vers votre étude, l'embellir. Cela permet de réserver une zone vierge ou viendra se placer un passe-partout dans l'éventualité d'une mise sous cadre de votre dessin.

Je commence par faire un cadre qui va contenir tous les éléments. Je trace de manière oblique avec mon fusain le fond de cette étude. Je veille à exercer une pression modérée sur ma mignonnette. Si mon tracé reste léger, il me sera plus facile de l'estomper.

Je dispose les principaux éléments qui constitue cette scène végétale. Je tiens compte de toutes les observations que j'ai pu relever lors de l'analyse de mon image de référence. La forme générale englobant la fleur est en place. Je travaillerai sa structure intérieure un peu plus tard. Pour l'instant, seul le placement des différents plans compte.

Lorsque je suis satisfait de mon esquisse initiale, je peux passer à une autre phase de mon étude.

À l'aide d'une estompe numéro 1, je commence à fondre dans une valeur unique les bourgeons se situant au bas de mon étude.

Avant de poursuivre mon travail d'estompage et pour varier les plaisirs, j'ajoute du pigment sur la partie basse et droite de ma feuille. Cette zone présente la valeur la plus sombre de mon étude. On retrouve cette valeur au niveau de la branche.

Je reprends ensuite mon outil d'estompage, cette fois-ci, je m'attaque à la branche du cerisier.

Je m'assure que mon mouvement est elliptique et qu'une rotation j'effectue bien entre mes doigts (pour rappel, reportez-vous au paragraphe concernant la bonne utilisation du matériel de dessin) .

Je commence à travailler certain élément(ici un nœud de la branche). Pour cela, je travaille avec la pointe de mon fusain. A ce stade, je n'apporte pas de précision à ce tracé particulier, juste un travail sur la forme générale. Plus tard et si nécessaire j'y reviendrai pour y peaufiner les différentes valeurs présente localement.

Je préserve la zone ou va se trouver la fleur. Tout autour, je trace le fond que j'estompe aussitôt.

Il faut être patient et bien fondre le fond tout autour de chaque élément du premier plan. Imaginez ce fond comme un « écrin » à un élément que vous souhaiter magnifier.

Je précise les courbes extérieures de la fleur.

À l'aide de ma gomme mie de pain, « j'ouvre » les blancs de part et d'autre de la branche. Cela apporte un filet de lumière de part et d'autre du branchage.

Avec le pastel blanc, je donne le rehaut de lumière (la valeur la plus claire de notre échelle) aux éléments des pétales.

Pour plus de précision, je travaille avec la pointe du crayon.

Quelques touches précises et nettes de fusain pour représenter sommairement les étamines de la fleur.

Ce n'est pas indispensable, de petites touches de pastel tendre Rembrandt pour le rehaut de lumière le plus vif est déposé sur certaines parties des pétales.

Ce genre de travail graphique demande moins de précision que l'exécution d'un portrait humain réaliste par exemple. Pour cette raison, n'hésitez pas y apporter votre touche personnelle, même si vous débuter, cela stimulera votre créativité naissante.

Garder à l'esprit que se ne sont que des études. Ces travaux graphiques sont exécutés pour nous améliorer dans notre technique au quotidien. Faire des erreurs nous fais avancer ici, comme partout ailleurs.

Nous voilà arrivé à la fin de cette petite étude végétale. Le traitement au fusain sur papier gris apporte à cette scène une atmosphère particulière. Certains adoreront son traitement, d'autres seront moins réceptifs. Qu'importe, du moment que cela provoque chez le spectateur une émotion.

Cliquez ici pour lire la partie 5

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